J'aime le cinema

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[Avis] Kingdome Come par Greg A. Sager

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Synopsis

Un groupe de jeunes se réveille dans un hôpital psychiatrique sans savoir pourquoi. Tous cherchent alors à s'enfuir mais ils sont rattrapés par des forces surnaturelles qui les retiennent prisonniers. Très vite, des tensions naissent au sein du groupe et au fur et à mesure qu'ils apprennent à se connaître, les jeunes individus se rendent compte qu'ils sont tous liés les uns les autres par un passé commun...

 

 

Casting

Réalisateur : Greg. A. Sager

Actrices et acteurs : Ry Barrett, Camille Hollett-French, Jason Mortorino, William Foley...

Date de sortie : 1 Octobre 2014 (DTV)

 

 

 

 

Avis

C'est l'automne et, Halloween approchant, les DTV horrifiques chutent dans les rayons comme les feuilles mortes au sol. Le tout est de ne pas se faire abuser par une offre qui peut s'avérer parfois alléchante, ne serait-ce que par un packaging réussi. Celui de ce Kingdome Come l'est, et rappelle fortement le visuel du précédent film de Greg A. Sager : le pas terrible Devil Seed.

 

Le début démarre avec un accident. Des blessés, des morts peut-être. On retrouve les acteurs de cet accident, accompagnés d'autres pour le moment sans liens apparents, dans un lieu sordide : un hôpital psychiatrique abandonné. La première impression qui se dégage est un immense sentiment de "droite lignée". On reconnaît le ton désinvolte et volontairement léger du réalisateur, et c'est toujours aussi peu agréable. Rire de son histoire, ou en tout cas ne pas y croire, c'est autre chose que de balancer des personnages creux aux réactions incompréhensibles, ou des situations telles que même un Heisenberg aurait dit "j'aurais pas fait ça". On sent Sager jubiler en nous montrant des prises de becs qui ne veulent rien dire. Genre "bon, on comprend rien à la situation mais je préfère aller gonfler mon voisin parce que j'estime qu'il m'a regardé de travers". Ça ne créé pas de tension, à la limite un facepalm courtois.

 

Bon aller, faut se dire que c'est du DTV. Intervient le premier "séparons-nous". Avant ou après la première victime, me souviens plus trop. En tout cas, le groupe décide de se séparer pour inspecter les lieux, et faire avancer le récit avec des morts stupides. Heureusement, cette exploration ravive l'intérêt. Le décor lugubre fait beaucoup d'effet et, même si la réalisation ne permet pas de comprendre clairement l'agencement de l'endroit, on peut sentir l'effroi des personnage. Au fur et à mesure, ce Kingome Come devient un film de couloirs, tout de même "égayé" par des morts assez gratinées. Les monstres, sorte de succubes qui auraient gagné à être physiquement plus mystérieuses, remplissent bien leur contrat. Et contribuent à la mise en place d'un thème aussi gros qu'un camion dans une ruelle : pardonnez et vous serez pardonnés. Belle valeur certes, m'enfin c'est traité avec les doigts de pied.

 

Quand au grand méchant, il cabotine tellement que ça facilite la perception de ce film comme un sympathique nanar. Voilà le problème de Kingdome Come : son destin était une carrière à la télé, et non dans les bacs DVD...

 

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J'aime

  • Un hôpital, psychiatrique qui plus est, abandonné, ça fait toujours son effet.
  • Un aspect volontairement nanar assez plaisant... à la TV.
  • Les créatures, cheap mais agressives.
  • C'est gore, du genre réjouissant. Je me soigne.
  • La toute fin, dans le genre "fin de film d'horreur/aventure 80's" c'est pas mal du tout.

 

 

 

Vu en DVD chez  M6 Video.

Publié par MB.

 

 

 

 



15/10/2014
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