J'aime le cinema

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Présentation et projets

Avant-propos.

Au lieu de multiplier les articles concernant mon activité professionnelle, je préfère tenir une page unique et mise à jour de temps en temps pour vous conter mes aventures. Comme je ne suis pas du genre à parler de moi, ça suffira amplement !

 

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Au commencement.

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été un hyperactif d'une culture qui fut longtemps méprisée. Loin de moi l'envie de me plaindre ou de jouer le coup de la nostalgie romantique, tellement clichée, seulement il me paraît nécessaire de rappeler que le passionné ne fut pas toujours bien vu. Aujourd'hui, afficher son appartenance à une case comme celle du "geek" est à la mode, on peut même en dire que c'est un passage obligé pour certaines ou certains. Cette facilité d'accès, de vivre pleinement son enthousiasme, est à la fois une victoire et une défaite. Car le manque d'effort qui en découle ne peut que cloisonner la recherche, ce que j'appelle "la chasse". 

Fut une époque, il était assez dur de faire accepter qu'on dépensait son argent de poche dans des cartes Dragon Ball Z, des magazines mangas, ou encore dans d'obscurs VHS de non moins obscurs films d'horreur dans la solderie du coin. Mais on se débrouillait. Cours de géographie et d'Anglais le mercredi matin ? Qu'à cela ne tenait, rien ne pouvait nous empêcher de nous retrouver chez un pote, dont la famille travaillait dans le treizième arrondissement, qui nous gavait de films asiatiques en VCD version originale et non sous-titrée. L'aide aux devoirs dans l'association de quartier ? On la grillait pour jouer à Goemon, en import. Mon plus beau coup ayant été d'avoir sciemment dégradé la poignée de ma porte de chambre pour qu'elle soit retirée, ce qui m'offrait un point de vue parfait pour regarder, à travers le trou, la télé du salon, m'offrant notamment la chance d'assister aux fameux Jeudis de l'angoisse sur M6. Beaucoup d'autres anecdotes me viennent à l'esprit, me rappelant à quel point nous savourions toute possibilité de vivre ce que nous fantasmions par des magazines aussi variés que Mad Movies, Player One ou Animeland. Ne parlons pas des résultats scolaires, c'était catastrophique.

 

L'adolescence.

La fin du collège et le lycée furent des passages troubles. Original, n'est-ce pas ? Pas moins attiré par l'univers qui m'a forgé, mais d'autres priorités pointaient le bout de leur nez (et de leur... non rien). Je suis passé par une période rap et bad boy, et quand on me connaît personnellement on ne peut qu'en pouffer de rire. Seulement, d'autres évènements, moins drôles, se sont rajoutés à cette crise d'ado, me projetant brutalement à l'âge adulte.

 

 

Premiers pas dans le monde adulte.

Très tôt, j'ai dû assumer un loyer, donc découvrir le monde professionnel. Pas le moindre regret dans cet état de fait, cela m'arrangeait pour pas mal de raisons. Et puis, j'ai pu découvrir la sensation divine qu'est celle de pouvoir dépenser son fric, durement gagné dans des boulots loin d'être aisés. Là, j'ai pu pousser à son paroxysme "la chasse". Django m'avait marqué au fer rouge dans Cinéma de quartier ? Alors, je me mis en tête de creuser le western, son histoire, son historique, ses classiques, ses vilains canards, ses chefs-d’œuvre obscurs. Et ce fut pareil pour absolument tout ce qui m'avait forgé, le cinéma d'horreur, de science-fiction, l'animé, les grands classiques... Rien n'était mis de côté, tout était dépensé, et aujourd'hui je me retrouve avec une sacrée collection de DVD, que je garde au contraire des jeux-vidéo.

Ah, et pour celles et ceux qui commencent à penser "no life"... j'étais en couple. Nan mais oh.

 

 

Chute et escalade.

Après quelques années de stabilité, j'ai dû traverser certaines épreuves. Encore. Dont celle de perdre mon emploi et... bref. En moins d'un mois, tout était remis en cause. S'en est suivi une intense dépression, qui m'a changé à jamais. Alors que je touchais le fond, j'ai suivi des conseils qui me disaient assez doué pour tenter de me rapprocher de la seule présence qui ne m'a jamais abandonné : le cinéma. Je lisais beaucoup sur la manière de faire, sur la technique, je m'envoyais évidemment tous les making-of qui me tombaient sous la main etc. Sans m'en rendre compte, j'acquis pas mal de bases. Alors, j'ai tenté un concours pour rentrer dans une école Parisienne. Réussi. La dépression a commencé, dès lors, à s'éloigner peu à peu, et pendant un an, avant de commencer le cursus, j'ai potassé et mis en pratique toutes sortes de choses, allant du scénario à la photo.

Le reste doit rester secret. Les années d'étude et les rencontres m'ont apporté beaucoup, de déceptions en régalades totales, pour aujourd'hui faire en sorte que je ne m'en sorte pas mal et surtout très motivé. J'ai ainsi pu être second assistant sur les séquences Françaises d'un long-métrage Vénézuélien, "Diario De Bucaramanga", ou premier assistant sur du court-métrage voir du clip. Voir même chef machino ou régisseur, histoire de connaître un peu plus le terrain. Je ne cache pas que les rencontres n'ont pas été toujours bonnes, et je ne me dérobe pas à mes responsabilités. En tout cas, à force de multiplier les expériences, j'en suis venu à la réalisation, produit par de vrais passionnés de cinémas (dont je parlerai certainement un jour ici même). Mon premier court, titré "Passager(s)", est en post-production. L'aventure fut à la fois éprouvante et gratifiante, et sera sans doute l'objet de quelques mots dans les parages.

En attendant, je peux diffuser la bande démo de "Passager(s)". Bande démo, et non bande annonce, il s'agit du matériel qu'on a envoyé à certaines productions susceptibles de nous aider en post-production. Des images qui ne sont pas encore passées par l'étalonnage, donc.

 

 

"Passager(s)" sera un thriller dont l'intrigue, classique, aura été l'occasion d'expérimenter, de mélanger certaines de mes influences. Carpenter évidemment, auquel j'ai voulu ajouter une forme parfois transgressive des codes visuels, particulièrement concernant le champs-contrechamps des dialogues.  Ca arrive bientôt, même si la diffusion ne sera pas de mon ressort.

Tiens, petite gourmandise, voici le trailer de "Diario De Bucaramanga" dont je parlais un peu plus haut.

 

 

Jamais vu en entier, malheureusement certaines choses ne se sont pas passées correctement. Et puisque vous êtes sages, voilà même le clip où j'ai officié en temps que chef machino.

 

 

 

Projets

Petit tour d'horizon de ce sur quoi je bosse actuellement, sans rentrer dans les détails.

Post-production de "Passager(s)", avec 8MM Films.

Du zombie, avec 8MM Films.

Un scénario de court-métrage, dont le nom de code est "Alrinach".

Une bible de web-série à tendance transmédia, dont le nom de code est "Convent.com". Ça s'appuiera sur mon investigation en profondeur sur le public de Dieudonné M'Bala M'Bala et abordera le thème de la théorie du complot.

 

 



02/10/2014
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