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[Avis] Godzilla par Gareth Edwards

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Synopsis

Le physicien nucléaire Joseph Brody enquête sur de mystérieux phénomènes qui ont lieu au Japon, quinze ans après un incident qui a irradié la région de Tokyo et déchiré sa propre famille. Refusant de s’en tenir à la version officielle qui évoque un séisme, le scientifique revient sur les lieux du drame accompagné par son fils Ford, soldat dans la Navy. Ils découvrent que les incidents ne sont pas liés à une catastrophe naturelle, mais à des monstres réveillés par des essais nucléaires dans le Pacifique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ces créatures sont surveillées par une organisation nommée Monarch, mais elles menacent bientôt la sécurité de l'archipel d'Hawaï et la côte Ouest des États-Unis. Au même moment, la compagne de Ford, infirmière et jeune maman, gère les blessés dans un hôpital de San Francisco.

 

 

Casting

Réalisateur : Gareth Edwards

Actrices et acteurs : Aaron Taylor-Johnson, Elizabeth Olsen, Bryan Cranston, Ken Watanabe, Juliette Binoche...

Date de sortie : 14 Mai 2014

 

 

 

Avis

Le voilà enfin, le retour du roi ! Après avoir plus ou moins définitivement tiré sa révérence au Japon avec l'énorme Godzilla Final Wars, le gigantesque dinosaure mutant trouve une seconde vie aux Etats-Unis où on semble avoir encore des choses à dire sur le sujet. Gareth Edwards, qui s'en est plus ou moins bien sorti avec son Monsters, profite de la figure mythique qu'on lui a confié pour pousser un peu plus son thème : la place de l'humain dans un univers qu'il a fondamentalement modifié par sa folie destructrice. Courageux, le réalisateur décide de ne pas donner trop de temps d'apparition à son monstre gargantuesque et préfère centrer les situations sur quelques individualités, notamment un physicien, meurtri par le décès de sa femme lors de la catastrophe initiale, interprété par le toujours talentueux Bryan Cranston. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de la tête d'affiche, Aaron Taylor-Johnson, dont le jeu sans subtilité agace fortement à la longue.

 

Les fans purs et durs de Kaijū pourront peut-être regretter ce focus fait sur l'Homme plutôt que sur la Bête, et donc sur les destructions. Ces dernières sont là, et bien là, mais ne se vivent pas sur le modèle Japonais. Chez Edwards, le crescendo a une importance, et si on peut faire la moue devant la première séquence de destruction, qui se passe dans une ellipse, rapidement la maîtrise visuelle en met plein les mirettes. La top qualité du Blu Ray permet de se rendre compte du travail effectué au niveau de la direction artistique tout simplement grandiose, pour devenir inoubliable dans un final qui restera dans les mémoires comme étant l'un des moments les plus beaux de la franchise. Oui, carrément. Edwards aime la franchise, et ça se sent au détour de quelques plans somptueux, où Godzilla domine de toute sa classe dans des combats avec ses ennemis, les MUTO, qui remplissent très bien leur rôle, et dont le design prudent mais efficace donne le relief nécessaire aux joutes destructrices.

 

Malheureusement, une petite ombre vient quelque peu ternir le tableau. Le film dure deux heures, le tarif devenu habituel pour ce genre de grosse production. Le problème est qu'il aurait très bien pu se passer au moins d'un  gros quart d'heure. Le milieu du film se traîne particulièrement, à cause d'un personnage malheureusement raté, incarné par Elizabeth Olsen. Ses séquences ralentissent le récit et proposent un conflit plat, mal traité, et finissent par devenir particulièrement énervantes. On pourra aussi regretter la qualité moyenne de la bande originale, signée par Alexandre Desplat, qui manque d'un thème fort et précis, alors que la franchise en a un à disposition. Signalons l'utilisation du Requiem de György Ligeti, qu'on a aussi entendu dans le chef-d’œuvre de Kubrick : 2001.

 

Au final, ce Godzilla version Edwards étonne par l'audace de ce dernier. Sa façon de distiller les séquences d'action avec minutie étonnera, mais pour un résultat redoutablement efficace et mémorable. Deux suites seraient en préparation, vivement !

 

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J'aime

  • La direction artistique top niveau.
  • Retrouver l'excellent Bryan Cranston.
  • Le design de Godzilla et celui de ses adversaires.
  • La séquence finale, mémorable.
  • La qualité du Blu Ray, un vrai plaisir pour les yeux.

 

 

Vu en Blu Ray.

Publié par MB.

 

 

 

 



03/10/2014
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